6 mois avec le GRAND RAID BCVS !

 
« Manger c’est tricher ». Oui, mais seulement lors d’une soirée arrosée de carnaval. Dans la préparation d’une course comme le Grand Raid BCVS , l’alimentation est un point important que l’on peut tenter de détailler.
 
S’entraîner de manière régulière peut impacter la composition corporelle. Il n’est pas rare de voir son poids diminuer lorsque l’on s’entraîne plus sérieusement. C’est souvent lié à une augmentation de son niveau de performance.
 
Basiquement, on sait que l’on produit 4 watts supplémentaires pour déplacer un kg de plus dans une montée régulière comme celles que l’on trouve sur le Grand Raid BCVS. On peut donc gagner des watts avec l’entraînement et en économiser en perdant du poids. Perde un kilo sur le vélo coûte relativement cher, un kilo sur le pilote c’est en général un peu moins coûteux. Cela ouvre forcément la question du poids idéal et on doit réfléchir un peu plus loin que les normes de l’indice de masse corporelle. Une mesure de la composition corporelle avec un système qui tient la route nous renseigne beaucoup sur le poids idéal. Nous ne pouvons pas nous comparer les uns les autres pour fantasmer sur une valeur que l’on souhaiterait atteindre.
 
A partir de là, l’alimentation de tous les jours permet de réguler son poids. Pas de formules miracles, pas de recettes magiques. Le bon sens nous permet souvent de nous diriger. Les notions de quantité et de qualité doivent être réfléchies. Diminuer drastiquement les quantités, supprimer les glucides ou tout autre stratégie farfelue ne permettent pas d’obtenir des résultats satisfaisants. L’individualisation est un critère des plus importants. Alors en cas de doutes mieux vaut s’adresser à des professionnels pour avoir l’accompagnement adéquat.
 
L’alimentation liée à l’effort est également un point clé. Avant, pendant, après. A ce sujet, une seule chose à retenir : les glucides. Que ce soit pour performer ou pour récupérer, un apport glucidique est nécessaire. Ni trop, ni trop peu. A l’effort, il convient d’assurer un apport glucidique minimal pour ne pas dégrader trop d’acides aminés et pour maintenir les fonctions gluco-dépendantes. 20 grammes/heure constitue la quantité minimale pour une approche « pauvre en glucides » et 60 grammes par heure pour un niveau de performance optimal. Au-delà de 80 grammes, l’arrivée massive de glucose provenant du sans inhibe l’utilisation du glycogène musculaire.
 
Une boisson de récupération post effort optimise également la récupération. Prise rapidement après l’effort, elle devrait se composer de glucides, d’acides aminés et de citrates de minéraux.
 
Voilà donc quelques pistes de réflexion pour votre pratique. Loin de moi l’idée de vous enseigner les bonnes pratiques, mais n’hésitez pas à vous adresser à des spécialistes si ces quelques lignes vous ont mis l’eau à la bouche.
 
A dans un mois !
Arnaud

Inscriptions et renseignements sur www.grand-raid-bcvs.ch.

Présentation de votre coach :
Arnaud Rapillard, 37 ans, 5x top 10 Verbier-Grimentz, PR : 6h23 et 49 secondes en 2016.
A son actif il a 18 éditions entre 2004 et 2023, dont 12 depuis Verbier. Il connaît le parcours « comme sa poche.
Formé à l’université de Fribourg puis à Macolin dans le domaine des sciences du sport, la connaissance de l’entraînement et de la physiologie ont été les clés de sa régularité sur cet évènement mythique. Travailleur et perfectionniste, il a toujours cherché à soigner les détails liés à son entraînement ou son matériel pour repousser ses limites.
Aujourd’hui, retraité du sport de compétition, il met aujourd’hui la même énergie dans son entreprise Next Percent pour accompagner les sportifs d’endurance vers la réalisation de leurs objectifs.

Grand Raid BCVS