3 mois avant le Grand Raid BCVS 😍
 
La reconnaissance du parcours, un point clé en vue de la réussite de son objectif.
Entre Verbier et Grimentz, le balisage est permanent.
 
Techniquement parlant, on n’est pas sur un tracé particulièrement difficile et c’est clairement un des facteurs qui a permis de créer le succès populaire. Bien sûr, certains passages exigent une bonne maîtrise du vélo pour ne pas poser le pied au sol, mais cela reste globalement très roulant.
 
Pour performer, la partie reconnaissance me semble essentielle. Avoir le parcours en tête, être capable de lisser son effort dans les ascensions, choisir la bonne trajectoire en descente. En fin de course, avec la fatigue, ce qui paraît insignifiant peu rapidement devenir problématique. Une chute, une crevaison, des minutes envolées. La descente sur la Tzoumaz, la piste de ski de Nendaz, la traversée sur les Collons, la descente sur Hérémence, la traversée de Mandelon, Volovron-Eison , la descente sur Grimentz. Des pièges il y en a des paquets ! ⚠️
 
La composante altitude est également importante. Une grande partie de la course se déroule proche ou au-dessus de 2000 mètres. A ces altitudes déjà, on voit naturellement sa capacité de performance diminuer par rapport celle de plaine. Faire quelques entraînements sur le parcours permet de limiter la baisse. Et puis la marche du Pas de Lona, on en parle ? 😬😍
 
Concrètement ce type de reconnaissance se fait assez facilement en plusieurs étapes, probablement 2 pour les meilleurs coureurs, 3 pour la majorité. Les transports publics permettent de se rendre facilement sur le parcours, profitez-en. Et pas besoin de surcharger ses poches en ravitaillement, il y a pas mal de pépites sur le parcours pour se refaire une santé. D’ailleurs, vous le faites où votre arrêt au stand ? 🍎🍟🍺🥤🍷
 
A très vite, Arnaud.

Inscriptions et renseignements sur www.grand-raid-bcvs.ch.

Présentation de votre coach :
Arnaud Rapillard, 37 ans, 5x top 10 Verbier-Grimentz, PR : 6h23 et 49 secondes en 2016.
A son actif il a 18 éditions entre 2004 et 2023, dont 12 depuis Verbier. Il connaît le parcours « comme sa poche.
Formé à l’université de Fribourg puis à Macolin dans le domaine des sciences du sport, la connaissance de l’entraînement et de la physiologie ont été les clés de sa régularité sur cet évènement mythique. Travailleur et perfectionniste, il a toujours cherché à soigner les détails liés à son entraînement ou son matériel pour repousser ses limites.
Aujourd’hui, retraité du sport de compétition, il met aujourd’hui la même énergie dans son entreprise Next Percent pour accompagner les sportifs d’endurance vers la réalisation de leurs objectifs.

Grand Raid BCVS