2 mois avant le Grand Raid BCVS 😍
 
Se préparer en altitude, une arme secrète ?
La performance en endurance repose sur plusieurs facteurs mais le transport de l’oxygène est un élément clé. Faisons des globules rouges en altitude, comme les pros !
 
Certes, c’est possible mais cela n’est pas à la portée de tout le monde pour la simple et bonne raison que le processus est lent. En dépit des idées reçues, une nuit en cabane ou en altitude ne change rien. La recherche scientifique nous apprend qu’il faut passer 100 heures en altitude pour augmenter de 1% sa masse totale en hémoglobine. Un stage de pro dure environ 20 jours pour un bénéfice de environ 3% sur l’hémoglobine qui est le transporteur de l’oxygène dans l’organise.
 
Une méthode d’entraînement qui sera sans doute utilisée pas le futur champion du monde mais êtes vous prêt à sucrer toutes vos vacances pour un gain de 3% ? Probablement pas.
 
De manière plus récente, des études ont montré qu’un entraînement court et intensif en altitude simulée (chambre hypoxique) produit en 5 à 6 séances, des adaptations périphériques importantes qui améliorent aussi l’utilisation de l’oxygène au niveau du muscle. Plus accessible à condition d’avoir accès aux chambres hypoxiques. Cette manière de s’entraîner s’insère bien dans la période d’affutage pré compétition.
 
Pour le VTTéiste amateur, le plus simple est encore de se rendre sur le parcours via des reconnaissances et acclimater son corps à l’altitude. Le pas de Lona culmine à presque 2800 mètres et la capacité de performance est réduite. Toutefois, un organisme habitué devient plus efficace. Le portage est aussi un exercice particulier et un peu d’entraînement ne fait jamais de mal.
 
Bel été à tous.
Arnaud

Inscriptions et renseignements sur www.grand-raid-bcvs.ch.

Présentation de votre coach :
Arnaud Rapillard, 37 ans, 5x top 10 Verbier-Grimentz, PR : 6h23 et 49 secondes en 2016.
A son actif il a 18 éditions entre 2004 et 2023, dont 12 depuis Verbier. Il connaît le parcours « comme sa poche.
Formé à l’université de Fribourg puis à Macolin dans le domaine des sciences du sport, la connaissance de l’entraînement et de la physiologie ont été les clés de sa régularité sur cet évènement mythique. Travailleur et perfectionniste, il a toujours cherché à soigner les détails liés à son entraînement ou son matériel pour repousser ses limites.
Aujourd’hui, retraité du sport de compétition, il met aujourd’hui la même énergie dans son entreprise Next Percent pour accompagner les sportifs d’endurance vers la réalisation de leurs objectifs.

Grand Raid BCVS